La sage-femme effectue les examens cliniques nécessaires au suivi gynécologique et au dépistage de pathologies. Elle peut prescrire des examens biologiques, réaliser des frottis cervico-vaginaux de dépistage.
Elle prescrit et pratique la vaccination contre le papillomavirus humain et peut soigner certaines affections locales bénignes (mycoses, vaginoses).
En cas de pathologie, elle est tenue d’adresser sa patiente au médecin généraliste ou au gynécologue.
La sage-femme effectue le suivi gynécologique de contraception, y compris la prescription de contraceptifs oraux. Elle réalise la pose et le retrait des dispositifs intra utérins (stérilets) et des implants. Elle en assure la surveillance.

La sage-femme est habilitée à pratiquer les IVG par voie médicamenteuse. Un conventionnement avec une structure hospitalière est nécessaire. Actuellement, aucune convention n’est signée, ce projet est prévu pour l’année 2020.

En cas de violence ou d’agression sexuelle ou physique, la sage femme est un interlocuteur privilégié pour accompagner la personne en souffrance pour qu’elle puisse faire valoir ses droits. Elle peut aussi guider la personne proche qui se propose d’aider la victime.

Une consultation dédiée aux jeunes filles de 15 ans à 18 ans est prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale et peut être complètement anonyme. Cette consultation permet d’aborder la contraception, la vie gynécologique et les examens qui en découlent. C’est essentiellement un temps d’écoute et de partage. L’examen gynécologique n’est pas obligatoire en dehors de tout symptôme.